02-Strachur

Jeudi 15 mai, le temps est couvert mais la pluie n’a pas l’air de menacer. Nous prenons un petit déjeuner « normal », à la française, bien que tous les plats préparés sentent bien bon et qu’ils sont tentants… On résiste ! Nous avons repris nos habitudes de voyage : petit-déjeuner copieux, très léger à midi, et un repas normal le soir. Comme les Anglo-Saxons. Nous quittons la capitale Ecossaise vers 9h00, direction plein Ouest.

Il y a pas mal de circulation, et l’autoroute qui va jusqu’à Glasgow est assez chargée. Ensuite les routes sont plus modestes, nous longeons le Loch Lormond (photos), le temps est un peu gris, et nous faisons quelques haltes pour nous promener un peu le long de ce loch. Ballade sympa mais dommage que la route passe aussi près, le bruit de la circulation vient perturber la tranquillité que nous recherchons…

Puis nous continuons notre périple en passant un col à … 232m d’altitude ! Ce qu’il y a de remarquable dans cette région, c’est qu’à 200 d’altitude, tout fait penser (végétation, hydrographie…) à une altitude en France de 1500 à 2000m. Après avoir rejoint notre hôtel (Creggans Inn), juste au nord d’une bourgade qui s’appelle Strachur, nous entamons une autre balade, cette fois le long du Loch Fyne, relié celui-ci à la mer. Donc avec des fruits de mer qui sont proposés au menu du restau de notre hôtel, ce qui m’a permis de déguster des moules XXL façon marinière très délicieuses. Noëlle ne s’aventure pas encore dans ces chemins culinaires, et a opté pour des classiques côtelettes d’agneau…

Au programme du vendredi, la découverte de la « Cowal peninsula » et ses routes à voie unique de circulation ! La première étape, c’est le jardin botanique de Benmore. Bonne pioche, car dans la série des jardins botaniques on tombe parfois sur des déceptions. Ici, ce n’est pas le cas : superbe endroit, à visiter. La promenade que nous avons faite a duré 2 heures, et cerise sur le muffin, nous avons été accompagnés par le soleil ! Les innombrables variétés de rhododendrons (des rouges, des jaunes, des oranges, des blancs..) avec des tailles pouvant atteindre une dizaine de mètres de haut et plus en largeur sont de suite mises en valeur.

Ensuite, nous avons repris la route et continué jusqu’à la pointe sud. Les routes sont devenues de plus en plus étroites, pour ne devenir qu’une simple voie. Il y a quand même quelques « dégagements» qui permettent à deux véhicules de se croiser. Il faut en tout cas rester très attentif, et bien sûr ne pas aller trop vite. Et c’est tant mieux, cela permet d’admirer les beaux paysages vallonnées et sauvages de cette région.

Retour en milieu d’après-midi à notre hôtel pour nous reposer (les vacances, c’est fatigant) et pour ma part, récupérer les photos et écrire sur le blog…