Trotternish
Hourrah ! Il ne pleut pas et le ciel a l’air d’avoir de bonnes intentions… On saute dans notre Scenic et en avant la balade qui commence par la péninsule de Trotternish, celle où nous sommes. On quitte la route principale pour une escapade en « montagne », c’est-à-dire à 200m d’altitude ! On se dégourdit les jambes au milieu d’un panorama sublime, entre rochers, précipices (200m), moutons… Puis on redescend et c’est la découverte d’une côte sauvage, alternant falaises, et quelques pâturages, voire quelques plages !
On enchaîne avec la péninsule de Waternish, puis celle de Dunvegan, où notre objectif est le phare de Neist. Il faut le mériter, celui-ci ! Le parking est assez éloigné et l’accès nécessite de bon mollets, surtout pour le retour quand il faut gravir la falaise... Mais le spectacle en valait la peine.
Nous reprenons la voiture et descendons jusqu’à Portree, ville principale de Skye. L’arrêt thé + muffin (ou scone) est le bienvenu, de plus le soleil fait des apparitions de plus en plus remarquées ce qui nous incite à arpenter les rues et à faire quelques achats…
Le retour sur Staffin se fait avec quelques autres petites escales, sur les traces de la préhistoire et des dinosaures. Tous les arrêts « touristiques » sont bien balisés et bien informés. Notre repas du soir est vite expédié, et nous nous couchons pas trop tard, demain on prend le ferry à Uig, ce n’est pas très loin, mais on aime bien se donner de la marge…
Harris
Nous commençons à monter de plus en plus en latitude, et cela se ressent de plus en plus sur les heures de jours et de nuit. Il fait encore jour jusqu’à 22h/22h30 et le jour se lève vers 4h30. Et il fait déjà bien jour quand nous nous levons ce mardi vers 6h30. Mais un brouillard épais nous inquiète un petit peu, par rapport à la route à faire jusqu’à Uig et qui passe par la montagne…
Mais avant de partir, il faut payer notre séjour dans l’appartement ! Et là, ça devient carrément surréaliste. Les sonnettes répétées, les « toc-toc » de plus en plus bruyants que nous produisons ne semblent pas émouvoir quiconque. Déjà la veille, j’avais essayé de voir s’il y avait quelqu’un, mais je n’avais reçu aucune réponse.
Finalement, après avoir pénétré dans ce qui semble être un appartement, et après un « hello » tonitruant de Noëlle, apparait enfin un jeune homme, qui certainement ne nous aidera pas beaucoup, il a tout du trisomique. Il nous fait comprendre qu’il va chercher sa mère, du moins on le suppose, celle-ci émergeant quelques instant plus tard en chemise de nuit, pieds-nus, l’air de sortir d’un grand sommeil… Elle baragouine un anglais que nous avons du mal à comprendre, elle semble comprendre qu’on veut partir et payer. Elle nous confirme la somme, nous réglons en liquide (l’établissement ne prend pas de cartes de crédit). Voyant la scène, et après un échange de regard avec Noëlle, je renonce à demander une quelconque facture et nous quittons cette brave vieille dame dont l’âge n’est pas facile à déterminer…
Le brouillard ne nous a pas trop retardé, et nous arrivons à l’heure pour embarquer en direction de l’île de Harris et son port : Tarbert. Traversée sans encombre, avec toujours du brouillard mais qui semble vouloir se lever… Avant de rejoindre Borve qui se trouve tout au nord où nous avons réservé notre chambre, nous faisons le tour de Harris. Quel spectacle ! Du sauvage en veux-tu en voilà ! Avec parfois des contrastes saisissants en très peu de miles : on passe d’une zone caillouteuse, tourbeuse avec une côte déchiquetée à une zone de pâturage, avec plages de sable blanc, et une eau qui rappelle plutôt celle des Maldives que l’océan atlantique à cette latitude.
Nous en profitons pour casser la croute et reprenons la route vers le nord et l’île de Lewis. Le brouillard revient, de plus en plus… et après Stornoway, nous traversons sur une vingtaine de miles une zone désertique, en plein brouillard… magnifique ! Mais avant de nous rendre à notre hôtel, nous allons rendre une petite visite au phare de Lewis, celui qui est tout en haut… Nous retrouvons l’océan atlantique, avec sa furie, battant les falaises de la côte septentrionale de cette île, et il est difficile d’imaginer que quelques miles plus au sud, on avait une image des Maldives dans les yeux.
Demain, c’est Lewis que l’on parcourra du nord au sud, surtout sur la côte atlantique. A suivre…
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Anne-Laure (mardi, 20 mai 2014 22:53)
Oh! J'ai cru voir un béret rose! (ravie qu'il soit utile)
Le contraste est saisissant entre la version Maldives et la version Atlantique... Mais quid de la baignade -sans aucun doute revigorante...?
Bises.