Samedi 28 novembre. Le ciel est assez couvert, mais c’est semble-t-il assez courant dans la deuxième ville du pays, au centre de l’ile. Kandy est aussi la capitale culturelle du Sri Lanka, et un bon nombre d’universités y sont présentes.
Kandy d'en haut
Le programme est un peu plus « light » que les autres jours. C’est pourquoi nous ne démarrons qu’à 8h30 notre visite de la ville qui commence par celle d’un atelier de batik. La technique du batik est avant un travail très méticuleux, exercée ici par de petites mains sri lankaises. Une charmante sri lankaise vêtue d’un magnifique sari nous a donné toutes les explications nécessaires pour réaliser tableaux ou vêtements. Noëlle a craqué pour une jupe (ou paréo) et moi pour une chemise. On essaiera tout ça aux Maldives. Puis nous sommes allés sur un point haut qui domine la ville pour avoir une vue d’ensemble et prendre quelques photos.
Le jardin botanique
Ensuite passage par le jardin botanique, lieu romantique où les jeunes se content fleurette. C’est vrai qu’on a déjà vu pas mal de jardins botaniques, mais ils ont tous un point commun, c’est un espace de calme et de tranquillité. Et quand on passe dans une ville comme Kandy, plutôt bruyante, ça fait du bien. Et au grand bonheur de Noëlle, il y avait en plus une maison aux orchidées multicolores.
La ville
Après ce moment de calme, on a replongé dans l’enfer de la circulation et de son bruit. On n’était pas très loin, mais on a mis presque une heure pour rejoindre le centre-ville… Sunil nous a
abandonné pour deux heures à notre triste sort dans cet immense brouhaha. On a commencé par aller casser une petite graine au KFC du coin, puis pour s’éloigner un petit peu du centre-ville, on
s’est baladé le long du lac. Beaucoup de familles viennent ici pour manger leur curry face au lac. Ils sont tous rangés en file indienne sri lankaise.
Le Temple de la Dent
A 15h00 retour à notre hôtel pour un peu de repos avant notre départ à 18h00 pour la visite du Temple de la Dent. Nous croyions tous les deux que le bouddhisme était une religion où le calme était un de ses fondements. On a tout faux. A notre arrivée aux abords du Temple, une espèce de « muezzin » bouddhique braille dans des haut-parleurs, certainement pour appeler les fidèles… Ça douche un peu (ainsi que la pluie) notre naturelle sympathie pour cette religion pacifique. On passe sans encombre l’étape d’inspection vestimentaire, puis l’étape retrait des chaussures. Le problème, c’est qu’il pleut. On arrive enfin à se faufiler avec Sunil en éclaireur dans la foule compacte pour déboucher dans une vaste salle où 4 tambours mettent nos tympans à rude épreuve. Quel boucan !!! Mais quel boucan !!! La foule, le brouhaha, les tambours… L’attente ensuite pour passer devant l’ouverture d’où on peut apercevoir le graal : le reliquaire en or contenant la dent du Bouddha. Après notre passage, nous sommes allés visiter une autre salle, regroupant 21 tableaux qui retracent le parcours de la Dent. Même située en retrait de la salle principale, le bruit était encore très fort. Bruit qui, mêlé aux conversations des très nombreux touristes, ne semblait pas perturber les quelques bouddhistes qui priaient dans un coin de la salle. Ils avaient beaucoup de mérite (ou de sang-froid) pour se concentrer. Nous sommes ressortis un peu sonnés, et surtout très surpris de voir le contexte aussi bruyant d’une cérémonie bouddhiste.
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