03 - St-Paul

Dimanche 14 août, la journée va se passer sur le bateau en navigation jusqu’à l’archipel Pribilof. Les diverses conférences vont s’enchaîner et Noëlle aura même le temps d’aller chez le coiffeur…

Lundi 15 août, Nous mouillons au large de la petite ile de St-Paul. L’archipel compte seulement 4 iles. Mais c’est ici sur la côte de St-Paul que nous attendent les otaries à fourrure, avec deux sorties au programme. La première en Zodiac, la deuxième à pied après débarquement en chaloupe.

Noëlle a décidé de venir tenter l’Aventure. Gentiment tancée par le chef de rang du restaurant, qui doit être plus persuasif que moi, elle a finalement accepté de vivre dangereusement... Il faut dire que tout le personnel est à notre disposition pour que tout se passe bien, y compris les montées et descentes dans le Zodiac, sa grande hantise.

Tout s’est très bien passé, et nous avons ainsi pu observer des centaines, voire des milliers d’otaries à fourrure, autrefois massacrées pour leur peau. A l’inverse des phoques, elles sont peu farouches et se laissent facilement approcher.  Après une heure d’observation de ces animaux dans leur milieu naturel, retour au Soléal pour le repas de midi.

L’après-midi, les chaloupes nous ont débarqués sur les quais de ce petit port de pêche. Et libre à nous de composer notre balade. Bien entendu, auparavant les guides nous ont fixé les points d’intérêt.  Points d’intérêt sur lesquels ils sont présents pour fournir des explications si besoin est. Notre petite balade à fait 6 à 7 km, nous sommes allés jusqu’à l’observatoire des otaries à fourrure, situé sur une autre plage, mais cette fois-ci on les voit du dessus. Au retour, visite de l’église orthodoxe, témoin de la présence russe dans ces iles.

Vers 17h00, retour sur le bateau, débriefing de la journée et présentation de la journée de mardi, à Unalaska, capitale des Iles Aléoutiennes. Présentation un peu perturbée par le capitaine qui nous signale la présence d’orques aux abords du bateau. Aussi sec c’est la ruée vers les appareils photos, les caméras, les parkas (il ne fait quand même pas chaud) et direction les ponts supérieurs. Devant cette foule, avec Noëlle nous préférons nous replier sur notre cabine qui a le bon goût de se situer du bon côté pour voir ces cétacés. Pas facile à fixer sur la pellicule ces bébêtes ! On ne sait jamais où elles vont émerger.